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Le parcours diagnostique asperger adulte peut en effrayer certains. Peut-être que suite à un test d’autisme asperger sur internet vous vous êtes mis à vous poser sérieusement la question.
Le dépistage de l’autisme chez l’adulte n’est pas quelque chose de facile et cela peut donner lieux à de nombreuses erreurs de diagnostics. Si vous souhaitez obtenir un diagnostic autisme adulte, je vous invite à lire ce petit guide des différentes étapes d’un diagnostic.
Une différence visible depuis longtemps
» Allez ! Remue-toi un peu !« ,
« Fais un effort, ce n’est pourtant pas si compliqué !« ,
« Pourquoi, tu te plains ? C’est pareil pour tout le monde !« ,
Ces phrases, je les ai entendues toute ma vie. Vous en avez probablement déjà entendu une partie d’entre elles vous aussi. Elles sont provoquées par une peur de la différence, et une tentative de normalisation de la part de notre entourage qui ne comprend pas la façon dont nous fonctionnons.
Ce décalage était présent depuis notre enfance.
À l’époque, je ne m’en rendais pas toujours compte. Maintenant, avec du recul, avec mes yeux d’adulte, je peux revoir le désespoir dans le regard de mon père. Il avait du mal à supporter, en tant qu’instituteur, le fait d’avoir une fille avec un haut niveau de difficulté d’apprentissage, et des réactions incontrôlées qu’il ne comprenait pas. À l’époque, mes parents ne pouvaient pas comprendre ce qui se passait.
Personne ne parlait d’autisme pour les enfants capable de parler. Les institutions étaient beaucoup moins sensibilisées et informées sur ce sujet qu’aujourd’hui. Alors, personne ne pouvait comprendre et accompagner un enfant touché par de tels troubles.
Cette histoire est la mienne. Pourtant, elle est aussi celle d’un grand nombre d’autres autistes asperger qui sont arrivé à l’âge adulte sans avoir la possibilité d’être diagnostiqué.
L’errance diagnostique.
L’errance diagnostique est un problème fréquent, et encore d’actualité aujourd’hui.
Malgré la sensibilisation et l’information sur l’autisme de plus en plus fréquente, les formations spécialisées ne font que survoler les connaissances sur l’autisme de façon superficielle, et ne touche qu’une minorité du corps médical. Ainsi, la plupart des médecins ne sont pas formés à ce genre de cas, ce qui provoque de nombreuses erreurs de diagnostic.
Lors de l’adolescence.
Notamment, l’hypersensibilité sensorielle et émotionnelle due à l’autisme est amplifiée par les bouleversements hormonaux, provoquant des comportements jugés « pathologiques ». Il peut s’agir par exemple de sautes d’humeur, de pleur chroniques, de comportement jugé dépressif dans le cadre d’un environnement non adapté à la personne.
Malheureusement, c’est le cas pour beaucoup d’autistes asperger, qui se retrouvent à passer une bonne partie de leur vie sous traitement médicamenteux ou en institut psychiatrique.
Et un jour, on entend parler de l’autisme !
Pour en apprendre d’avantage sur « Qu’est ce que l’autisme ? » et si vous pourriez rentrer dans ses caractéristiques, je vous invite à aller lire mes deux articles « Qu’est-ce que l’autisme ? partie 1etpartie 2″.
Cela vous permettra de voir si vous vous reconnaissez dans le syndrome d’Asperger.
Lorsque l’on soulève la question de l’autisme pour la première fois,
l’on peut facilement se dire : » Mais non ! Ce n’est pas mon cas. Je parle et je regarde dans les yeux, donc je ne peux pas l’être » ou encore « Je suis social avec les autres, et capable de danser… Ça ne s’applique pas à moi… » On pourrait donner des tas d’exemples de ce genre. Pourtant, un autiste asperger adulte peut être capable de ce genre de chose. La question n’est donc pas de savoir si l’on peut les faire ou non, mais ce que ça nous coûte.
Face à ces exemples de comportement « non-autistique » présent chez nous, le doute s’installe en nous.
En tant qu’Adulte, nous ignorons si nous devons passer un diagnostic, nous ne pas le faire.
La plupart du temps, nous ne correspondant pas à la vision qu’ont généralement les gens d’un autiste.
Il n’y a qu’à voir la façon dont se comporte le personnage de Rain man, capable de compter 246 cure-dent en l’espace d’un coup d’œil, ou ceux qui passent leur journée à se balancer d’avant en arrière.
Voici l’extrait du film sur Youtube:
La première fois où je me suis demandé si moi aussi, je pouvais être autiste,
C’était lors du compte-rendu de la neuro psychologue pour le test de QI de mon fils. Nous avions déjà son résultat pour son autisme, mais elle cherchait à déterminer si ses troubles étaient d’avantage dû à son haut potentiel, ou à son syndrome d’asperger.
Lorsqu’elle se mettait à évoquer les difficultés de mon fils, je ne comprenais pas ce qu’elles avaient d’anormal. J’avais les mêmes caractéristiques, et l’on m’avait toujours dit que c’était pareil pour tout le monde.
« Non madame. Ce n’est pas pareil pour tout le monde. Ce n’est pas normal. » m’a elle dit.
Je dois avouer que je suis restée sans voix. Moi, alors que j’étais adulte, et que j’avais toujours cru que j’avais les mêmes difficultés que les autres, je me rendais compte que ce n’était pas le cas.
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Où se renseigner ?
Pour savoir si vous-même vous pouvez être touché par ce trouble, vous pouvez vous renseigner de différentes façon :
– Sur mon blog, vous trouverez les articles « Qu’est-ce que l’autisme ? Partie 1″ et « Qu’est-ce que l’autisme ? Partie 2″ qui pourrons vous éclairer sur ces troubles.
– Vous pouvez consulter des vidéos sur YouTube, ou consulter des forums sur le syndrome d’asperger afin de vous renseigner davantage.
– Passer un test psychologique sur internet en cliquant : ici !
Bien sûr, ce test n’a pas la fiabilité d’un diagnostic, mais permet d’identifier si votre façon, de fonctionner se rapproche de celle d’un autiste asperger.
Par contre, n’écoutez surtout pas votre entourage vous dire que c’est n’importe quoi, que vous ne pouvez pas être autiste, que l’autisme, c’est autre chose. Ce ne sont pas des experts dans ce domaine, et ils n’en savent rien !
A qui s’adresser pour passer son diagnostic ?
Dans le cadre du diagnostic autisme, il existe majoritairement deux parcours :
– Celui du CRA (centre ressource autisme) qui est gratuit, mais très long. Il vous faudra compter au moins 2 ans pour obtenir votre diagnostic.
– Le privé, qui est bien plus cher, mais plus rapide !
Les différents tests à passer pour un diagnostic asperger adulte sont :
–Le test de l’autisme
A passer chez un psychologue clinicien spécialisé
Attention ! La plupart ne sont pas formés au diagnostic adulte, et peuvent donc poser des diagnostics erronés. N’hésitez pas à demander un second avis si le premier vous semble mal fait. Faites aussi attention à ne pas vous adresser à un médecin ayant peu d’expérience en tant que praticien. Renseigne vous, si possible, sur leurs antécédents.
–Le test de QI
A passer de préférence avec un psychologue spécialisé dans les hauts potentiels, car l’autisme asperger est souvent couplé avec un haut potentiel intellectuel.
– Le test de psychomotricité
A passer chez un psychomotricien.
– Le test d’orthophonie
A passer chez un orthophoniste.
Différents tests peuvent être ajoutés, comme des tests d’hyper sensibilité sensorielle.(comme l’hyperacousie)
Ensuite, seul un médecin pourra poser le diagnostic de l’autisme, notamment dans le cadre de demande MDPH.
A la suite de ces différents tests
Vous risquez d’être surpris du nombre de difficultés avec lesquelles vous êtes nés, et que vous avez dû apprendre à gérer dans votre vie d’adulte. Vous n’avez pas eut ni accompagnement, ni rééducation pour ces difficultés que vous pensiez « normales » et vous y faites face, tous les jours.
Cela prouve que vous êtes plus fort ce que vous croyez.
Grâce à ces différents tests, vous pourrez identifier vos faiblesses, et recevoir la rééducation et l’accompagnement dont vous avez besoin.
Que faire de ce diagnostic ?
Tout d’abord, il faut que vous sachiez que vous pouvez déposer un dossier à la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées). Cela vous permettra d‘obtenir une reconnaissance de travailleur handicapé, utile afin d’obtenir des adaptations sur votre lieu de travail, ou différentes aides dans une éventuelle recherche d’emploi, ainsi qu’une carte de priorité.(Qui pourra vous permettre d’être aidé plus facilement dans les lieux publics)
En fonction du degré de vos difficultés, vous pourrez aussi prétendre à l’AAH (l’allocation adulte Handicapé) ainsi qu’à une aide à domicile, et à des aides financières pour vos rééducations.
La MDPH peut prendre jusqu’à 6 mois pour vous répondre, alors ne vous inquiétez pas si vous ne recevez pas de réponse à votre dossier tout de suite.
Gérer « L’après diagnostic »
Une fois que vous aurez votre diagnostic, vous saurez. Vous aurez un mot sur vos difficultés.
Dans les faits, rien n’aura vraiment changé. Pourtant, « savoir » que l’on n’est pas juste « bizarre » ou « idiot » fait toute la différence. Vous allez porter un autre regard sur votre vie, sur votre enfance. Comprendre davantage de chose sur vos réactions, que vous ne compreniez pas jusqu’à présent.
Ce processus durera plus ou moins longtemps en fonction des personnes.
L’important sera surtout ce que vous allez mettre en place dans votre vie.
Les changements que vous apporterons le diagnostic seront subtiles, mais puissants.
Je vous conseille vraiment, une fois que vous saurez quelles sont vos difficultés, d’agir, et de vous rééduquer. N’hésitez pas à vous faire accompagner dans cette phase de transition qui changera beaucoup de choses dans votre vie.
Si vous même vous désirez partager votre expérience du diagnostic, ou si vous connaissez de bons professionnels capables de faire passer des diagnostics adultes, n’hésitez pas à en parler en commentaire.
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»Prenez n’importe qui, et mettez le au milieu d’une salle, entouré par 5 téléviseurs, le son à fond (sur des chaînes différentes, bien entendu) et avec des personnes qui viennent le toucher en permanence. Au bout d’un moment, n’importe qui péterait les plombs. »
bonjour ca m’as fait réellement un choque de lire cette simple phrase qui est tellement juste cela fait environ 6 mois que je me demande si je suis autiste etant actuellement agé de 39 ans et en depression severe depuis 1 an.depressif depuis l’enfance sans avoir jamais recue de soins pour ca je realise bien des choses en lisant ces articles comme par exemple le fait de regarder dans les yeux je me rapelle encore avoir appris qu’on devais le faire j’ai appris a ne plus avoir d’emotions ou encore souhaiter les joyeux noel etc que j’apparente plus a une corvée sociale sans interet. Mais meme si j’ai finis par comprendre que j’avais des ressentis differents sur la vie que les autres je cherche toujours a comprendre leur fonctionnement en fait je me moque d’etre autisme ou non je cherche juste quelqu’un qui me disent oui tu l’es ou non point d’apres le test j’ai un score de 169/200 ce qui me conforte un peu dans l’idée.En tout cas merci pour tout ces articles qui sont scotchant de verité
Bonjour, oui je m’interroge à 56 ans après que nous ayons été informé que notre fils cadet est autiste asperger à haut potentiel. Il n’a pas parlé avant 3 ans et 90% des enseignants l’ont toujours considéré comme un élève dérangeant dans le système éducatif. Des questions déstabilisantes et en réaction une incompréhension du corps enseignant qu’il l’a toujours montré « du doigt » dans le mauvais sens du terme. Notre fils a toujours été en décalage face au formatage scolaire, et je sais de quoi je parle puisque mon épouse et moi sommes nous même enseignants.
. Souffrances, colères, cauchemars….tout y est passé…..jusqu’aux premières consultations…
2 psychologues cliniciennes, un premier psy puis un deuxième et enfin un troisième pour apprendre un peu par la force des choses, car son établissement ne comprenant pas ses comportements et voulait …en fait n’en voulait plus en deuxième année de BTS,
Trop tard, le mal était fait. J’ai voulu absolument savoir et là, grâce à la bienveillance de son psy nous avons su !
Aujourd’hui, il a 21 ans et il ne veut plus consulter, pourquoi ? mais sa souffrance est toujours là, perdu…
Ne connaissant rien au sujet j’ai voulu en savoir plus.
Mais entre temps je suis tombé en dépression sévère (pour ne pas encore utiliser de terme anglais… ).
Et là mon psy m’a dit:
-vous souffrez en partie de graves faits récents mais…
-mais quoi Monsieur M….
-les chiens ne font pas des chats !
Et là tout est remonté à la surface, toute mon enfance et ses douleurs enfouies ! 56 ans sans savoir, c’est dur, mais il vaut mieux le savoir, même tardivement, pour ne plus avoir à souffrir autant et essayer de reprendre confiance en soi et vivre,
même si je ne vois pas les choses de la manière que la « dite normalité » imposée par la société.